Une anesthésie locale est généralement suffisante pour l’opération, soit par injection près de l’œil, soit par collyre. Les deux méthodes présentent des avantages et des inconvénients : des études montrent que les personnes ayant reçu une injection ressentent moins de douleur pendant l’opération.Cet effet peut persister après l’intervention. Cependant, l’injection augmente le risque de complications. La douleur pendant ou après l’opération est d’environ. 36 personnes sur 100 qui reçoivent des gouttes et. 13 personnes sur 100 se font vacciner.

Complications dues à l’anesthésie 

sont très rares avec les gouttes ophtalmiques : elles surviennent chez moins d’un patient sur 100. En revanche, environ 7 patients sur 100 qui subissent une intervention chirurgicale présentent un gonflement de la conjonctive, des ecchymoses ou des dépressions dans l’œil après une injection. Le type d’anesthésie n’a aucune influence sur la vision après l’opération.

L’anesthésie par gouttes ophtalmiques permet aux muscles oculaires de se contracter davantage. Il vous sera donc demandé de regarder dans une direction et de garder l’œil immobile pendant l’intervention. Comme cela nécessite une bonne concentration et des nerfs solides, les gouttes ophtalmiques ne conviennent pas à tous et ne conviennent qu’aux interventions de courte durée.

Dans quelle mesure la chirurgie est-elle efficace ?

Environ 9 personnes sur 10 voient mieux après l’opération, ce qui signifie qu’elles voient plus clairement et avec plus de contraste. La vision de près et de loin est améliorée, et même dans la pénombre, la visibilité est plus grande. L’intervention peut donc améliorer la qualité de vie et simplifier considérablement le quotidien. De nombreuses personnes peuvent désormais effectuer des tâches auparavant impossibles ou limitées, comme conduire, lire et travailler sur ordinateur. Des études indiquent que les personnes âgées peuvent mieux se porter grâce à un nouvel appareil. Les chutes sont moins fréquentes. Cependant, il faut parfois plusieurs semaines, voire plusieurs mois, pour que la vision retrouve son niveau optimal.

Un artificiel taille dure généralement toute une vie et ne s’use pas ni ne se trouble. Il n’a donc généralement pas besoin d’être remplacé.

Cependant, une cataracte dite secondaire peut se développer : dans les mois ou les années suivant l’opération, la capsule postérieure du cristallin s’opacifie, entraînant une nouvelle dégradation de la vision. On estime que ce phénomène survient chez environ 25 à 40 personnes sur 100 dans les cinq ans suivant l’opération. La cataracte secondaire peut être traitée efficacement au laser. Le traitement ne dure que quelques minutes et est utilisé ambulatoire une nouvelle opération n’est pas nécessaire.

Quelles complications peuvent survenir ?

La plupart des interventions chirurgicales se déroulent sans complications. Cependant, une inflammation, des blessures, des dépressions et des troubles de la cicatrisation peuvent parfois survivre. Ces symptômes peuvent entraîner des troubles visuels et nécessiter un traitement complémentaire.Les problèmes les plus courants sont :

Pendant l’opération :

• Lésion de la capsule du cristallin : dans environ 2 à 3 opérations sur 100
• Lésion de l’iris ou du globe oculaire : dans moins d’une opération sur 100

Après l’opération :

• Gonflement de larétine:chez environ 2 à 3 patients sur 100
• Rapport de lalentille : chez environ 1 patient sur 100
• Décollement de la rétine : chez environ 1 patient sur 100
• inflammation de l’intérieur de l’œil (endophtalmie) : chez moins de 1 patient sur 100
• Le risque de certaines complications est également plus élevé si l’œil est anesthésié par injection (voir ci-dessus). Les personnes souffrant d’autres affections oculaires, comme une myopie sévère, présentent également un risque plus élevé.

La plupart des complications n’ont pas de conséquences durables. Cependant, elles peuvent altérer temporairement la vision ou entraver la guérison. Vous pourriez devoir prendre des médicaments ou subir une nouvelle intervention chirurgicale oculaire.

La complication la plus dangereuse est l’inflammation de l’intérieur de l’œil. Elle survient lorsque des germes pénètrent à l’intérieur de l’œil et se multiplient. Elle se manifeste par une douleur, un gonflement, une rougeur oculaire et une déficience visuelle sévère.

Si de tels symptômes apparaissent dans les jours et les semaines suivant l’intervention, un examen ophtalmologique immédiat est important. L’inflammation peut entraîner la cécité ou la perte de l’œil. Il faut donc la traiter au plus vite avec des antibiotiques.

Les blessures oculaires peuvent également avoir de graves conséquences. Cependant, ils surviennent chez beaucoup moins d’une personne sur 100 ; ils sont encore plus rares que l’inflammation de l’intérieur de l’œil.

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