Moscou compte 12 millions d’habitants, et au-delà de 20 millions, en tenant compte de l’aire urbaine. Cela fait de lui l’une des métropoles les plus habitées dans le monde. Cet état de choses entraine évidemment des problèmes en ce qui concerne la circulation routière. Malgré les divers moyens de déplacement, dont le métro, présents dans la capitale russe, les bouchons ne cessent de se former. Pour résoudre le problème, le gouvernement a décidé d’agrandir le métro de la capitale, à travers un projet qui s’achèvera en 2025.
Faire en sorte que le trafic routier moscovite soit plus aisé
Les travaux d’optimisation du métro de la capitale russe ont déjà débuté, simultanément avec ceux dédiés à la réception de la Coupe du monde de football de 2018. Comme cela a été indiqué précédemment, ils visent à rendre le trafic routier à Moscou fluide. Il s’agira de réduire l’utilisation des véhicules, tout en favorisant celle du métro. Ainsi, on réussira à surmonter un tant soit peu le problème d’embouteillage sur le périphérique.
Il faut dire que les embouteillages à Moscou sont dus au fait que ce dernier est à la fois la capitale administrative et la capitale économique de la Russie. Alors, avec toutes les activités qui s’y concentrent, bon nombre de citoyens se rendent à Moscou chaque jour.
Cela dit, ce grand projet offrira de nouvelles routes, avec une voie entourant Moscou. De cette manière, il sera plus rapide de rejoindre le centre-ville en venant de la banlieue. De plus, il est prévu que de nombreux tronçons soient réaménagés. Le gouvernement espère qu’avec ce projet, on assistera à une diminution de 10 % du trafic routier, dans la capitale.
Motiver les Moscovites à faire usage du métro
Cette vaste initiative ne pourra pas porter ses fruits, si les Russes continuent de privilégier l’usage de leurs automobiles. Alors, les dirigeants ont pensé à des moyens pour encourager les Moscovites à préférer le métro. Il est notamment prévu que les compartiments du métro soient améliorés, en disposant de ports USB et d’un réseau internet. Également, pour venir à bout des fortes températures en été qu’en hiver, ces compartiments seront isolés. Ainsi, le confort sera optimal dans le métro durant les pics de température.
Pour conduire le projet, on a fait appel à l’entreprise ferroviaire Transhmashholding, dont l’associé majoritaire est l’oligarque russe Iskander Makhmudov. D’ici 2025, le métro de Moscou concentrera un peu plus de 450 kilomètres de lignes et 250 stations. La réalisation du projet coûte au total 265 millions d’euros.
Focus sur les différents moyens de financement des communes
Les impôts locaux
Pour financer leurs projets, les communes ont principalement recours aux impôts collectés auprès des habitants. Il y a deux catégories principales d’impôts. Effectivement, on distingue l’impôt lié au foncier que toute personne propriétaire de biens immobiliers paye et l’impôt relatif à l’habitation que les personnes résidant dans la commune doivent payer. Cela dit, pour déterminer le montant de l’impôt à payer sur le foncier, les autorités appliquent un taux préalablement défini, suivant le coût moyen des loyers dans chaque commune.
Les aides provenant de l’État
Avec la décentralisation, les États laissent les communes se développer par leurs propres moyens, sans manquer de leur venir en aide. Leurs apports permettent plus ou moins de régulariser les différentes inégalités issues de la collecte des impôts locaux. Cela dit, l’aide apportée par l’État dépend du rang qu’occupe chaque commune.
La banque, une source de financement fiable
Les communes ont la possibilité de recourir à un emprunt bancaire afin de construire par exemple un centre de loisirs, ou d’acheter des équipements durables. Cette source de financement bien encadrée est utile pour réaliser des investissements à longue durée dans les communes.
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