4 raisons pour lesquelles les viandes rouges riches en graisses peuvent faire partie d’un régime alimentaire sain

La viande rouge est depuis longtemps associée au risque de maladie cardiaque, car elle est riche en graisses saturées et en cholestérol.

C’est pourquoi la consommation de viande rouge (en particulier les morceaux de viande gras, comme les steaks à marbrure visible) a été largement déconseillée pendant plusieurs décennies, jusqu’à ce que la recherche commence à révéler qu’elle n’était peut-être pas aussi nocive qu’on le pensait.

Cependant, la composition en acides gras des viandes issues de l’élevage conventionnel suscite encore quelques inquiétudes.

Cet article présente quatre raisons pour lesquelles il n’y a pas de mal à inclure les viandes rouges riches en graisses – le bœuf en particulier – dans votre alimentation, ainsi que certaines précautions à prendre concernant les viandes riches en graisses.

Riche en vitamines et minéraux

La viande rouge peut être incroyablement nutritive. Elle est riche en une variété de vitamines et de minéraux.

Toutefois, il existe des différences subtiles dans la teneur en nutriments entre les viandes grasses et les viandes maigres. Ce tableau compare la teneur en nutriments d’une once (28 grammes) de poitrine de bœuf cuite avec et sans la graisse visible consommée.

La concentration en nutriments du bœuf maigre et du bœuf gras est étonnamment similaire. La viande maigre contient un peu plus de vitamines et de minéraux, à l’exception des vitamines liposolubles D, E et K, qui sont stockées dans les tissus adipeux. Mais les viandes maigres et grasses ne fournissent que des traces de ces vitamines.

Étant donné que leur teneur en nutriments est très similaire, ce n’est pas nécessairement une raison de préférer la viande maigre à la viande grasse. Visitez le site de la boucherie Côte & Côte à Braine-l’Alleud pour découvrir un grand choix de viandes fraîches de qualité.

Les versions nourries à l’herbe contiennent plus d’oméga-3

Aujourd’hui, la plupart des bœufs élevés de manière conventionnelle sont nourris avec des céréales, principalement du maïs, alors que l’alimentation plus naturelle des vaches ruminantes est l’herbe.

Le régime alimentaire de la vache semble avoir une incidence sur la composition des acides gras du bœuf, qui peut être plus importante si vous choisissez d’acheter des morceaux plus gras.

L’alimentation à base de maïs étant riche en acides gras oméga-6, le profil des acides gras du bœuf nourri au maïs est plus riche en oméga-6. En revanche, l’herbe contient de plus grandes quantités d’acides gras oméga-3, de sorte que le bœuf nourri à l’herbe a tendance à contenir plus d’oméga-3.

Un régime qui comprend de grandes quantités d’oméga-6, sans suffisamment d’oméga-3 pour les équilibrer, peut provoquer des inflammations.

Sur cette base, les viandes nourries à l’herbe peuvent constituer un choix légèrement meilleur que les viandes nourries au grain.

Plus approprié pour les régimes céto

Dans le cadre du régime céto à faible teneur en glucides, à forte teneur en lipides et à teneur modérée en protéines, le corps brûle les graisses pour produire de l’énergie plutôt que les glucides.

Par conséquent, un morceau de viande gras peut être un meilleur choix du point de vue énergétique, car il vous fournit plus de graisse qui peut être utilisée comme carburant.

Les graisses saturées et le cholestérol ne sont pas aussi nocifs qu’on le pensait autrefois

Une autre raison pour laquelle vous n’avez pas besoin de faire des efforts pour éviter les morceaux de bœuf riches en graisses est que les graisses saturées et le cholestérol ne sont peut-être pas aussi nocifs que les chercheurs le pensaient.

Une revue de 2020 qui a examiné plusieurs études sur les graisses saturées et les maladies cardiaques a révélé que l’association entre les deux semble être très faible.

La recommandation d’éviter les graisses saturées pour la santé cardiaque semble découler de quelques études qui ne sont pas représentatives de l’ensemble des recherches. Pourtant, l’American Heart Association recommande de limiter les graisses saturées et de les remplacer par des graisses polyinsaturées.

Toutefois, d’autres recherches sont nécessaires pour parvenir à une conclusion décisive.

Author: Kamel

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